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13 février 2006 1 13 /02 /février /2006 21:10
c'est l'âge des certitudes où le monde adulte lentement s'insinue. tu as longtemps lutté contre les évidences. voici qu'elles apparaissent maintenant souveraines et prennent naissance en toi. c'est le temps des adultes qui t'accueille au soir de l'adolescence. tu as compris le doute inefficace. muni de la raison en étendard, tu avances dorénavant. tu représente maintenant l'être tant honni par cet étranger qui fut toi. c'est le temps des responsabilités, le temps des décisions, le temps des femmes en blancs et des hommes en noir, le temps de la propriété, de la gestion et du patrimoine. oh enfance, que n'es tu parti si tôt ! pourquoi m'abandonner maintenant sur ces rivages sombres de raison et d'argent...
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12 février 2006 7 12 /02 /février /2006 23:56
le poète voit ici la mer. je n'y vois qu'un axe de communication. les fleurs sont rouges et chantent la vie au printemps. ce ne sont que végétaux en croissance. de la beauté partout tu vois. sur ce monde de tristesse, tu t'es promené, le pinceau à la main, des couleurs pleins les yeux. le bruit est devenu chant. mais devant tant de beauté artificielle, la nature profonde de l'homme revient. la terre n'est pas ce lieu de plaisir et je m'acharne, par la projection de mon esprit rationnel, à renégocier à Nature tout ces traits imparfaits de ces êtres informes. votre messager le chat est là qui m'observe dans la rédaction de ce contrat qui vous rendra les grâces que vous n'avez jamais eu. soumettez vous à mon burin, et d'une main ferme je vous conduirai à ce monde où la fleur n'est plus...
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12 février 2006 7 12 /02 /février /2006 23:46
c'est un départ pour ces paysages de photos. du grand bleu et du soleil vu sur les trottoirs de paris. un bout du monde si près des hommes. l'attirance éternelle des premiers temps. des pirogues embarquées au départ du voyage astral. une arche de noé au milieu des palétuviers, tout d'animaux de bouches sertis. une vie de flots et de plage. une vie où l'on se tait. on y donne la parole à la nature.
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12 février 2006 7 12 /02 /février /2006 23:40
une nuit d'ennui. une vie d'envie. un chat tout le long du corps qui s'écoule et se roule. roule la bille qui dessine les vagabondages mentaux. j'observe tes ébats aux armes blanches dans le cadre impitoyable des mouvements infinis. il a tracé son cadre d'action et le chemin se déblaie devant lui. tiraillé de femmes et parsemé d'objets, il se réfugie dans ces tours d'ivoire travaillées à la chaux... au loin, dans ces pays d'esprit où l'humain n'a plus place. le rêve est partout présent et l'action inassouvie. l'abordage fatal est là, qui menace constamment le navire d'une reddition finale. lève l'ancre et part là bas, sur ces feuilles d'acanthes où la pluie est synonyme de gloire.
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12 février 2006 7 12 /02 /février /2006 23:33
jeux de plage. je te vois, tu me vois. cachés derrière nos lunettes noires. je me montre, elle avance. je me dore. elle s'élance. le groupe arrive, virevoltant et papillonnant, les seins ballotants aux vents. les jeunes hommes courent... les jeunes filles qui rient. jeux érotiques au farniente. désirs diffus aux vents des sables. scène toujours rejouée qui éloigne la raison et encense les sens. la scène est toujours là, béante au lagon bleu. théâtre en plein air, plein d'air de théâtre. "avez vous du feux ?". l'homme bronzé se penche. elle allume sa cigarette, un sourire gêné. une amorce, une entrée en matière, un début de contact... puis l'homme s'éloigne, clinquant de soleil et de muscles, enlaissé par les regards blonds. il se montre, elle se dévoile. je t'observe qui admire les femmes derrière tes miradors bruns. jeux de plage et jeux de corps... écho encore des regards décors.
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12 février 2006 7 12 /02 /février /2006 23:25
une seule présence, un seul sourire, des paroles légères. un sourire magnifique. une élégance et un regard... qui vous rappellent vos premiers amours. vos peaux lisses et lumineuses entrent en moi tels ces poignards d'orgueil. je me croyais guerrier au coeur impénétrable, comblé d'amour et de certitudes. vous êtes venue avec votre simple beauté me désarmer. où est cette foi en la lointaine Autre devant de tels visages ? heureusement la conscience est là qui ranime le souvenir lointain du bonheur oublié. que sont elles sinon des actes dépassés, des actes en puissances déjà réalisés par l'Amie ? ces sourires sont alors simples peintures aux regards offerts et l'esprit ne projette alors que d'esthètes pensées... regardes les, ces anges aux dents admirables s'envoler pour ces êtres si lointains, ces semblables concurrents qui paradent après la conquête de ces trésors d'orgueil... femmes, je vous aime...
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12 février 2006 7 12 /02 /février /2006 23:16
étrange, cette sensation de proximité après tant de questions. on se croit neutre et distant. l'autre vous révèle toute sa vie, jusqu'au tréfonds des ses entrailles. l'homme en noir reste là, impassible. les questions fusent, les réponses viennent lentement. la curiosité est partout, insinuée au centre de cet homme. la froideur s'éloigne lentement et l'homme insensible se trouble sous l'échange. la grande parole est là, qui décide des coeurs d'hommes. puis c'est l'envie d'une communion, d'un échange plus profond, d'une longue discussion dans la nuit sereine. l'idée qu'en chaque être se cache une aventure passionnante. ne joues pas avec les secrets d'autrui. en te les livrant, ils t'offrent leur coeur. en les écoutant, tu leurs offres le tien... jeux interdits...
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12 février 2006 7 12 /02 /février /2006 23:10
attitré de gloire et glorifié d'ennui. les muscles étalés sur les tables de suie, tu voles aux airs des guitares d'outre tombe. la sarabande des boules décris ces cessions sociales. tu te places en observateur conscient des ballets de groupes.
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12 février 2006 7 12 /02 /février /2006 13:20
tu es assise là, munie de tes grands yeux aux bornes des lunettes. concentrée et sérieuse. plongée dans l'univers fantastique des signes. tu appartiens à cette grande lignée d'aristocrates étudiants. un air de femme fatale. une vie qui prend racine dans ces livres. tu es la femme de mes nuits, toute d'amant vêtue. je ne suis plus là. le monde alentour n'est plus : il n'a plus de prise sur tes sens. une force est née, nourrie de doute et d'estime. au loin parti sur les écumes, une idée de destinée s'était forgée. prêtresse de la volonté, tu exhibes tes calculs francs pour renforcer le lien sacré.
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12 février 2006 7 12 /02 /février /2006 13:14
acclamé par la foule, le grand être se lève comme pierre au soleil. et c'est nuées de mains alentour parcourues. la joie est là qui parcourt aux heures chaudes les lèvres admirables. je te transmets ce message que les songes ont confiés aux creux des alcôves indiscrètes. ne chante pas louange au peuple sans gloire : la lumière n'est pas dans ces têtes avides de savoir. arrimé à ta connaissance éparses, chevauchant tes convictions d'absolu, tu clames aux oreilles assourdies tes déductions acharnées.
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